« Cinq exercices de PNL pour surmonter ses peurs »

Selon les théoriciens de la PNL, nos comportements sont programmés dans le cerveau, et pour les changer, il suffit de se reprogrammer autrement.

Selon les théoriciens de la PNL, nos comportements sont programmés dans le cerveau, et pour les changer, il suffit de se reprogrammer autrement.

Vous n’osez pas aborder un inconnu, vous perdez vos moyens face au patron, parler en public vous glace… Les outils de la programmation neurolinguistique peuvent vous aider à lever ces inhibitions. Décryptage de Jean-Louis Muller, expert auprès de Cegos.

La programmation neurolinguistique (PNL) est une approche mise au point aux USA dans les années 70 par les psychologues américains Richard Bandler et John Grinder. Selon leur thèse, nos comportements sont programmés dans le cerveau, et pour les changer, il suffit de se reprogrammer autrement, donc d’agir surles neurones afin de créer des connexions différentes entre nos synapses.

La PNL ne s’attarde pas sur le « pourquoi » on est comme ça, ou à qui la faute, mais sur le « comment » progresser. C’est en outre une démarche systémique: modifier un élément – attitude, pensée, valeur, émotion…- modifie l’ensemble. En ce sens, un seul mot ou un seul geste peut y parvenir. L’inhibition est un programme, voici comment le modifier.

1. Lancer des contre-programmes: à la rencontre des autres

Vous avez peur de parler à des inconnus à la sortie d’une conférence ou dans un bus. Vous pensez: « il ne faut pas se singulariser », « sois parfait »… Jetez-vous à l’eau en vous fiant à ces adages: « Pour réussir, il faut savoir échouer » et « qui ne demande rien n’a rien ».

Exercice. A l’aide d’un tableau-agenda, planifiez votre emploi du temps avec ces objectifs précis : entamer deux discussions par jour avec des personnes rencontrées au hasard, la 1ère semaine, trois discussions par jour la 2ème, cinq la 3ème, et reportez à chaque fois sur le tableau, « réussi » ou « raté ». Petit à petit vous affinerez votre technique, et les succès viendront.

2. Activer ses « vakog »: la saturation de l’espace et du son

L’idée d’avoir à faire une présentation vous paralyse. Avec deux pensées contradictoires : « je n’y arriverai pas » et « c’est bon pour ma carrière ». La PNL suggère de jouer sur des « sous-modalités » auditives et visuelles de sa perception du monde. En clair, d’actionner sa vue, son audition, et sa kinesthésie (toucher): les « V », « A » et « K » de Vakog, le terme consacré par la PNL pour désigner les cinq sens. Objectif:prendre toute sa place.

Exercice n°1. Arrivez plus tôt dans la salle, et octroyez-vous mentalement tout l’espace disponible, la scène, les travées… Cela vous aidera à le maîtriser tout au long de votre animation avec des effets notables : vos gestes seront plus amples, vous bougerez plus facilement

Exercice n°2. Usez de subterfuge pour étouffer ces petites voix qui soufflent « ils vont te critiquer ». Dans votre tête, chantez un air favori plus fort que ces messages négatifs, ou poussez des cris de Tarzan. A tenter: un contact avec l’eau, sur le visage, les mains ou dans la gorge… Cela déstresse.

3. Repérer les côtés positifs: le recadrage de sens

La PNL ne juge jamais; tout comportement a son utilité. A ce titre, selon le contexte, votre timidité a des vertus, des aspects positifs. Ce recadrage, permet de se décomplexer et de libérer de nouvelles énergies. Un élan constructif.

Exercice. Recherchez en quoi l’inhibition est un atout: la discrétion, une sensibilité aux autres, une capacité d’apaisement; la patience, le charme… Du coup, on vous confie des dossiers confidentiels, vous jouez un rôle d’éminence grise, d’arbitre, etc.

4. Se distancier: la dissociation VK

Comme les enfants, il s’agit de faire « comme si ». Face au grand patron, vous êtes englué, parasité par des émotions dites « associées ». La PNL incite à prendre de la hauteur. Le but est de dissocier mentalement la personne de son problème, soit en se mettant dans la peau d’un autre, soit en objectivant le souci par des images, des écrits.

Exercices. 1/Visualisez (le « V »): « Et si j’étais un expert du traitement des inhibitions, quels conseils donnerais-je à quelqu’un dans ma situation? ». Ce procédé est une permutation de personne. 2/ Référez-vous à un livre ou un article imaginaire sur l’inhibition: « quelles préconisations utiles recèle-t-il? ». Il s’agit alors d’une permutation de l’information. Dans les deux cas, vous dissocierez vos émotions à fleur de peau (le « K »).

5. Trouver des ressources: l’anti-perception limitée

« Je vais encore me planter. » Ne voir que les problèmes et les risques à lancer une organisation innovante est une forme de programme: vous êtes bloqué sur une perception limitée de la réalité. Or vous pouvez compter sur des ressources internes ou externes, la PNL insistant sur le fait que les principales ressources sont en soi.

http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/efficacite-personnelle/pnl-cinq-exercices-pour-surmonter-ses-peurs_1813462.html

 

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